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de presse qui parlent de Jeremy Chardy !
Le monde.fr le 22 mai 2009
Dans
une libre adaptation du roman d'Alexandre
Dumas, les Mousquetaires devaient être quatre dès le
début de l'histoire : avec, par ordre d'apparition au
classement ATP,
Gilles Simon (7e),
Jo-Wilfried Tsonga (9e),
Gaël Monfils (11e) et
Richard Gasquet (21e). Soit, en trichant,
à une place près, trois joueurs du Top 10 et quatre du
Top 20 du tennis mondial. Voilà qui, sur le papier et en
oubliant
Rafael Nadal (dans le rôle du tout-puissant cardinal
de Richelieu), pouvait rendre optimiste quant aux
chances françaises pour l'édition 2009 du tournoi de
Roland-Garros.
Le 11 mai, la formule rappelant surtout le triomphal
quatuor de l'entre-deux-guerres constitué par
Jean Borotra,
Jacques Brugnon,
Henri Cochet et
René Lacoste, avait vécu. Les Mousquetaires
redevenaient trois après la suspension à titre
provisoire de Richard Gasquet. La traîtresse Milady se
nomme cocaïne, dont on trouve trace dans les urines de
celui qui fut demi-finaliste à Wimbledon en 2007. Le
Héraultais déchu, qui risque d'être écarté des courts de
trois mois à deux ans, n'a pas résisté à une soirée de
musique électronique alors qu'il venait de déclarer
forfait aux
Miami Masters. C'est idiot : quand on est surnommé
le "petit Mozart du tennis français", on ne met
pas sa carrière en péril pour subir les mixes de
Bob Sinclar...
La réduction de la bande des quatre, excellent
produit d'appel pour Roland-Garros, entraîne des
révisions déchirantes. Le programme officiel doit être
réimprimé. Canal+, de son côté, a mis en route une série
documentaire en huit volets justement intitulée "Les 4
Mousquetaires", dont l'existence n'a pas été remise en
cause. Le troisième épisode, diffusé samedi 16 mai, a
même débuté par une minute d'évocation de "l'affaire".
Richard Gasquet doit décider s'il souhaite poursuivre
l'aventure. "Auquel cas, a expliqué à L'Equipe
Cyril Linette, patron des sports de Canal+, on
racontera sa vie à travers sa non-participation aux
tournois. (Exercice de "décalage" qui n'est pas sans
rappeler Substitute, le film dans lequel le
footballeur
Vikash Dhorasoo montrait son activité de remplaçant
pendant la Coupe du monde 2002.) S'il préfère se
retirer parce qu'il estime que ça n'a plus de sens, on
passera aux
Trois Mousquetaires, le titre d'Alexandre Dumas."
Pour Roland-Garros, on y est déjà. Avec Gilles Simon
en Athos (l'aîné), le corpulent Jo-Wilfried Tsonga en
Porthos et Gaël Monfils en Aramis pour la rime (pauvre).
Ce dernier est le seul à s'être illustré pour le moment
autour de la place des Mousquetaires. Il a atteint l'an
passé les demi-finales, ce qu'aucun joueur français
n'avait réalisé depuis sept ans. Tsonga, lui, aura soif
de revanche puisqu'il a dû déclarer forfait lors de
cette édition qui suivait son ascension express. Reste
Simon, qui n'a jamais dépassé la dimension d'un
ectoplasme sur l'ocre d'Auteuil : bloqué au 2e
tour.
Plus gênant, l'actuelle saison sur terre battue du
trio ne risque pas de perturber le sommeil de Nadal ou
de Djokovic. Si les tendinites de Monfils l'ont empêché
de s'exprimer, Simon n'a pu faire mieux que 8e
de finaliste à Rome et à Madrid. Tsonga a confirmé son
manque d'aisance sur cette surface, puisqu'il n'a pas
dépassé deux tours.
Mais le titre du bouquin de Dumas est décidément bien
tordu. Laissé vacant par Richard Gasquet, le rôle du
Gascon d'Artagnan devait logiquement échoir à un
autre garçon du Sud-Ouest. Ce joueur que l'on espère
providentiel est le
Palois Jérémy Chardy. S'il n'est encore que le 6e
Français, il progresse rapidement et vient d'entrer dans
le Top 40 à la faveur d'une demi-finale à l'Open
de Munich, seul résultat notable de nos tennismen,
ces dernières semaines. Chardy, en outre, a déjà une
expérience poussée de Roland-Garros puisqu'il a atteint
les huitièmes de finale en 2008.
Le 17 mai: internet
Interviews > Chardy: "Roland Garros me
motive à 110%"
Par Laurent Trupiano, mercredi 20 mai 2009 à 09:07
Pour notre numéro 13, Krystel Roche est allé à la rencontre de Jérémy Chardy,
nous vous offrons donc l'interview intégrale de celui qui pourrait cette année
encore réaliser quelques belles perfs.
Jérémy, dans quel état d’esprit abordes-tu Roland Garros cette année ? Au regard
du parcours que tu as réalisé lors de la dernière édition, te sens-tu plus
attendu au tournant, et penses-tu avoir franchi un cap ?
Déjà, je suis très content de revenir à Roland. C’est quand même à partir de là
que ma carrière s’est lancée… Depuis que je joue au tennis, c’est mon plus beau
souvenir. C’était énorme. Le public m’a chaque fois aidé, poussé. J’en garde
vraiment un très bon souvenir. J’espère pouvoir retrouver ça cette année. Dans
mon jeu, j’ai franchi un cap, c’est certain : je joue beaucoup mieux, et je suis
monté au classement. Après, en Grand Chelem, c’est toujours difficile, car tant
que tu n’es pas tête de série, tu peux rencontrer d’entrée un joueur fort. Tout
dépend beaucoup du tirage. Mais quoi qu’il arrive, je ferai tout pour être prêt
à 100%. Tout Français veut très bien jouer à Roland. Tout le monde essayera
d’être prêt au maximum.
Reparle-nous de ce Roland 2008. L’ambiance etc…
L’an dernier, j’ai joué sur le n°2, le n°1 et le Suzanne. C’était super. Le 2
est sympa. Le 1 c’est une petite arène, donc ça résonne bien. Et sur le Suzanne,
il avait plu, on était revenu, il y avait eu une ola incroyable ! Sur les trois
courts il y avait eu une bonne ambiance. J’y ai de bons souvenirs, et je verrai
bien sur quel court je joue cette année !
Tu parlais d’évolution de ton jeu : dans quel(s) secteur as-tu le plus progressé
?
J’avais déjà beaucoup travaillé le chop sur dur. J’ai continué à travailler mes
enchaînements, ma volée. J’ai un jeu d’attaque, par conséquent les premières
phases sont importantes pour moi. Enchaîner au filet, c’est ce qui me fait bien
jouer. Donc je dirai que c’est surtout dans ce domaine que j’ai progressé.
Mentalement, après avoir atteint les huitièmes de finale Porte d’Auteuil,
aborde-t-on le tournoi différemment ?
Non, je ne suis pas sûr d’aborder l’événement différemment. Avant le tournoi, je
trouve ça normal d’avoir la pression : cela montre que l’on a envie de bien
jouer. A mon avis, tout le monde est stressé avant Roland ! Mais je ne penserai
pas à ce que j’ai fait l’an dernier. L’an dernier, c’est fini. C’est un nouveau
tournoi. Il faudra que je sois prêt, que je fasse un bon tournoi cette année
encore et que j’essaye d’aller le plus loin possible.
L’an dernier, il y avait certainement eu un « effet surprise » lié à tes
performances. Aujourd’hui, tu te sens plus attendu par tes adversaires ?
C’est sûr… Depuis l’année dernière, depuis que j’ai battu des joueurs qui jouent
bien, ils me connaissent, savent que je peux bien jouer. Ils sont attentifs. A
ce niveau-là, de toute façon, tous les matches sont durs. Il faut être prêt. Si
je bats un joueur qui joue bien, ce sera un peu plus normal. Ce sera surtout ça
la différence.
Tu as atteint ton meilleur classement : 42e mondial. L’an passé, à la même
époque, tu étais 149e… Ton organisation au quotidien s’en est-elle trouvée
modifiée ?
Non. Mon organisation n’a pas du tout changé. Je m’entraîne toujours à Pau avec
mon équipe. C’est toujours la même personne qui s’occupe de moi (Frédéric
Fontang, ndlr). On a fait la même préparation. J’étais content, car à la fin de
cette préparation hivernale, j’avais l’impression d’avoir vraiment fait tout ce
qu’il fallait pour être prêt, et cela s’est concrétisé dès le début d’année.
Dans le domaine physique, dans mon jeu, mon mental, j’ai tout de suite été plus
fort. C’est une récompense d’obtenir des résultats tout de suite. Ce n’est pas
toujours le cas : parfois, tu travailles sur une longue période, et les
résultats n’arrivent que plus tard. Il faut prendre quand ça arrive. En bref, je
suis toujours à Pau, et repasse parfois sur Paris avant de repartir en
compétition pour refaire des sets d’entraînement. Mais je fonctionne exactement
comme avant.
Tout va toujours comme sur des roulettes avec Frédéric Fontang, ton coach de
toujours ?
Maintenant, on se connaît bien (sourire). Cela fait longtemps qu’on travaille
ensemble. C’est une belle aventure entre nous deux. J’ai réussi à former mon
équipe, cela fonctionne bien, on travaille tous ensemble pour que je sois le
meilleur joueur de tennis possible. Je pense que c’est important d’avoir une
équipe. C’est une base solide. Cela apporte de la confiance.
Maintenant que tu as grimpé au classement, penses-tu avoir ta place en Coupe
Davis ? Si oui, où te situerais-tu : 4e homme ? 5e homme ?...
Ma place en Coupe Davis ?... Déjà, c’est un de mes objectifs, un de mes rêves
d’y jouer un jour... C’est sûr que si j’ai l’opportunité d’y jouer un jour… J’en
ai déjà parlé avec Jo et Gilles, je m’entends bien avec les deux. J’espère avoir
un jour la chance d’être sélectionné. Après, dire à quelle position je me place
? Difficile. C’est tout de même le capitaine qui décide. Tout dépend aussi de la
surface. Et en Coupe Davis, il y a un double également. Il faut prendre le
meilleur le jour du match. De toute façon, je m’entraîne pour être le plus fort
possible et pouvoir un jour être sélectionné.
Quelle est la rencontre de Coupe Davis qui t’a le plus marqué ?
A chaque fois qu’ils ont joué à Pau, j’étais ramasseur de balles (sourire). J’ai
un peu vécu la Coupe Davis à leur côté. C’est quand même formidable, quand tu
joues pour ton pays, que tu as tout le public qui te supporte… Qui ne supporte
pas que toi, qui supporte la France.
Tu avais été ramasseur de balles à l’occasion de quelle rencontre ?
Les trois dernières fois, j’étais ramasseur (République Tchèque, Brésil et
Belgique). Et la dernière fois (vs Russie, 2006), j’étais spectateur. Lorsque
j’étais ramasseur, j’étais content. Toute la journée, je regardais les
entraînements. J’avais pris des photos avec chaque joueur, que j’ai gardées.
C’est marrant, de me voir à côté, tout petit, en ramasseur de balles, et
maintenant, je m’entraîne avec eux, peux jouer un match contre eux !… (sourire)
Y avait-il un joueur que tu admirais plus particulièrement ?
Non, pas spécialement. Mais cela me paraissait juste grandiose de jouer un match
au milieu d’un stade avec autant de personnes. C’est ce que je trouve magique en
Coupe Davis. Vraiment, tout le monde est pour toi. Ils t’encouragent, qu’ils
t’aiment, ou pas ! C’est le pays qu’ils encouragent. L’ambiance est énorme. Et
tout le monde a envie de pousser pour que tu gagnes. Dans le tennis, c’est
chacun pour soi. On joue pour soi, pas pour les autres. Chacun se prépare avec
son équipe, mais ce n’est pas un sport collectif. La Coupe Davis est le seul
moment de l’année où tu joues pour une équipe, tout le monde est dans le même
bateau. C’est particulier.
T’es-tu fixé des objectifs précis sur ce Roland Garros 2009 ? Accéder au moins
aux huitièmes de finale afin de ne pas perdre de points ?
Cette année, contrairement aux autres années, en début de saison je m’étais fixé
essentiellement des objectifs de travail, de progression. Je me disais que si
j’arrivais à combler tous les points que j’avais notés, je m’améliorerais. Et
normalement, mon classement devait augmenter aussi. Ça a bien marché pour
l’instant. Après, on s’était fixé comme objectif général- pour tout de même
avoir un objectif de classement- de rester dans le top 50. A Roland Garros, tu
peux perdre beaucoup de points d’un coup, et tu te mets beaucoup de pression.
Là, j’ai bien joué depuis le début de l’année, j’ai marqué pas mal de points,
donc j’arriverai à Roland Garros comme sur un Grand Chelem, bien sûr. Motivé à
110% pour bien jouer. Mais je ne me suis pas fixé d’objectif de résultat. Déjà,
essayer de faire match par match. Et plus j’irai loin, plus je serai content !
Comment juges-tu ta saison sur terre battue ?
Quand je suis passé sur terre, j’ai eu un moment difficile, entre Houston et
Monte-Carlo, car j’ai perdu mon grand-père… C’était un moment un peu difficile,
et particulier. J’avais du mal sur les tournois. Je n’ai pas très bien joué, je
ne me sentais pas bien, j’étais assez fatigué. Du coup, je suis tombé malade...
C’était difficile. Après, je me suis retiré de Barcelone pour couper un peu. Je
suis rentré chez moi, me suis bien entraîné. Je me sens mieux maintenant. Ici (à
Rome), j’ai perdu contre Gonzalez, qui n’est pas le moins bon joueur sur terre
battue... Mes schémas étaient tout de même bien en place. De toute façon, j’aime
la terre battue ! C’est sûr, il y a une adaptation entre le dur et la terre. Il
faut faire des matches pour prendre l’habitude. Mais dès que tu gagnes des
rencontres, de la confiance, c’est plus simple. Là, je me sens à nouveau bien
physiquement. Dans mon jeu également. Donc j’espère que la semaine prochaine, à
Munich, je ferai un bon tournoi. Et ensuite il y a encore Madrid et la World
Team Cup qui m’aideront à me préparer bien pour Roland. Sur terre, je me sens
bien. Et surtout, je continue à m’entraîner dur, donc je sais que ça va payer.
Si ce n’est pas la semaine prochaine, ce sera la suivante. Je suis prêt à gagner
le premier match, et enchaîner derrière. On verra bien quand ça arrivera !
Physiquement, penses-tu avoir désormais la « caisse » pour tenir la distance sur
deux semaines, avec des matches en cinq sets ?
Ça c’est quand même nouveau pour moi. De toute ma carrière, je n’ai joué qu’une
fois en cinq sets, donc… C’est un peu l’inconnue. J’essaye de tout faire dans ma
préparation pour me préparer au mieux aux cinq sets. Mais à l’entraînement ce
n’est jamais pareil, car il n’y a pas la pression du match. C’est plus fatiguant
quand tu es stressé. Après, c’est un peu l’inconnue, je n’ai pas de repères en 5
sets. Je ne sais pas du tout comment je vais gérer si je dois enchaîner
plusieurs matches en 5 sets. En match, ce n’est pas pareil. Et il y a le facteur
confiance : quand tu changes de surface, que tu n’as pas très bien joué, que tu
n’as pas trop gagné de matches, tu manque de repères, tu penses trop à ce que tu
dois faire. Une fois que tu as gagné quelques matches, tu prends confiance, tu
es plus relâché et tous tes choix deviennent beaucoup plus faciles, ton jeu est
différent. Il faut jouer, ne pas se prendre la tête et y aller.
Quel est ton avis sur l’état de forme des Bleus ? Il semblerait qu’il y ait une
petite baisse de forme ces derniers temps…
Ça, c’est surtout les journalistes ! (rires)… A certains moments on joue mieux,
à d’autres moins bien. C’est juste une analyse de chiffres. Après, quand on est
sportif et que l’on connaît la vie au quotidien, on sait bien que l’on ne peut
pas bien jouer toute une année : il y a des moments où tu ne seras pas bien,
d’autres où tu seras très bien. Il faut arriver à gérer les moments qui ne vont
pas bien, continuer à t’entraîner dur pour ne pas sortir de ton jeu, de ton
entraîneur, de la rigueur qu’il faut pour bien jouer. Au début de l’année, on
est beaucoup à avoir bien joué. Là, on joue un peu moins. Nous avons changé de
surface, et nous avons tous des réglages à faire. Ce n’est pas facile. Tout le
monde pense déjà à Roland Garros. Pour les médias, les supporters, Roland est le
tournoi le plus important. Et surtout le tournoi que tout le monde regarde ! Si
l’on joue bien à Roland, les gens penseront que l’on a fait une très bonne
année. Alors que si l’on y joue moins bien à Roland, ils penseront que l’on a
moins bien joué, même si l’on joue très bien dans un autre Grand Chelem. Ils
vont penser plus à la demie de Roland Garros qu’au Masters, alors qu’être dans
les huit meilleurs joueurs à la fin de l’année, c’est bien plus important. Même
si tout le monde a envie de faire demie à Roland. C’est à la fin de l’année que
l’on peut juger de la saison. Après, je ne pense pas que les joueurs soient
inquiets. Ils vont retravailler. De toute façon il n’y a que les victoires qui
donnent confiance et peuvent t’aider à régler ton jeu.
Quel classement peux-tu, objectivement, viser fin 2009 ?
Déjà, finir à nouveau dans le top 50. Au moins me maintenir. Un résultat que je
pense pouvoir atteindre. Après, je n’ai pas envie de me donner de limites sur un
classement précis. Je me dis que c’est ouvert, et que je ferai tout pour
terminer l’année le mieux classé possible. Il faut être concentré sur ce que tu
as à travailler. Sur les objectifs de tous les jours. Oublier un peu les
objectifs de résultats, et se fixer davantage des objectifs de travail.
Le 28 février 2009
Journal "La république des Pyrénées
Le 11 février 2009
Journal Sud Ouest
TENNIS ATP, PERFORMANCE. Jérémy
Chardy réussit un brillant début de saison qui le propulse à la
54e place au classement ATP, où il est huitième français
-
- Finaliste de son
premier tournoi ATP, dimanche à Johannesburg, Jérémy
Chardy a gagné huit places au classement. ( photo
luke laissac)
Deux chiffres clés pour Jérémy
Chardy : 22 et et 54. Demain, il aura 22 ans et porte
depuis lundi le dossard du 54e joueur mondial. De retour
à Pau pour quelques jours, le Béarnais est simplement
récompensé par son très bon début de saison.
Sa place de 54e mondial valide la prophétie de son
entraîneur Frédéric Fontang qui a toujours dit qu'il le
dépasserait un jour au classement (1) ! « On a regardé
ensemble sur internet avec Fred, lundi. Je savais que
j'allais lui passer devant. Ça me fait bien plus plaisir
que d'être 54e mondial (rires). Et lui, il est fier »
réagissait Jérémy Chardy, hier, en sortant du court. Il
doit notamment son nouveau classement à trois victoires
contre des « Top 20 » : Igor Andreev (22e) et Radek
Stepanek (21e) à Sydney, où il a atteint les quarts de
finale (battu par Gasquet) et David Ferrer (14e) à
Johannesburg.
Maturité
L'enfant de Boeil-Bezing a également gagné en
expérience et en maturité selon Fontang : « Il a joué
sur le central en Australie contre Djokovic ou des
joueurs comme Tsonga et Gasquet : tout ceci ne peut que
lui apporter » analyse son entraîneur. Mais plus que le
classement, le coach préfère parler de son jeu, toujours
d'attaque. « Il va dans le bon sens. Car le classement
n'est qu'une conséquence. Le principal est qu'il sache
pourquoi il joue bien. De plus, nous avons bien
travaillé physiquement, ça se concrétise vite ».
Aux portes du Top 50, Jérémy Chardy s'est également
hissé au huitième rang français derrière les encore
intouchables Gasquet, Monfils, Tsonga et Simon. « Ah bon
? Je n'avais même pas vu que j'étais huitième. Ce qui me
sépare d'eux ? Mieux jouer les points importants »
répond Chardy.
C'est ce qui lui a manqué contre Tsonga en finale de
Johannesburg dimanche dernier. « J'ai fait une belle
semaine et de très bons matches. Je me sens bien et mon
jeu est bien en place. Mais en finale, j'ai eu pas mal
d'occasion, comme deux balles de break. Cela s'est joué
à peu de chose », confirme-t-il.
Si l'élève Chardy a dépassé le maître Fontang au
classement ATP, l'entraîneur possède encore un coup
d'avance. « Il me reste encore un petit quelque chose en
plus... Un Grand prix (le tournoi de Palerme, NDRL) » Le
prochain cap de Chardy pour continuer à progresser au
classement.
(1) Frédéric Fontang a été 59e mondial.
Le 9 février 2009
Journal "La république des Pyrénées
Le 14 Janvier 2009
Journal Sud Ouest
Le 14 Janvier 2009
Journal L'Equipe
Le 19 Décembre 2008 Journal
"Sud Ouest"
PAU. 74e mondial, le tennisman palois est
allé rencontrer les enfants de Fête le mur, samedi, à l'Ousse-desBois
Chardy monte au filet social
Après l'inauguration du mur d'entraînement, le champion et Ali El Karmani ont
tapé la balle avec les enfants du quartier de l'Ousse-des-Bois, malgré le froid
et la pluie( photo alain guilhot)
«Moi aussi ! Je veux être une star, comme vous ! Gagner des coupes ! » lâche
Brahim, 7 ans. Et son copain, Ines, de rigoler à voix basse : « et gagner
beaucoup d'argent aussi... » Une poignée de gamins du quartier de l'Ousse-des-Bois,
entourés de quelques enfants d'autres quartiers palois, ont vécu un rêve,
samedi, en rencontrant Jérémy Chardy, l'une des étoiles montantes du tennis
mondial, révélation du dernier tournoi international de Roland-Garros.
Un champion de seulement 21 ans, né à Pau, comme eux, un peu intimidé, comme
eux. « Vous avez préparé vos questions j'espère ? Pas trop dures, hein... »
s'amuse le jeune adulte. La rencontre organisée par les animateurs de Fête le
mur et la fondation René-Lacoste devait avoir lieu sur les terrains de l'Ousse-des-Bois,
peu après l'inauguration du nouveau mur d'entraînement. Mais la pluie,
abondante, a contraint tout le monde à trouver refuge dans la salle de réunion
du Tennis Club de Pau, boulevard du Cami-Salié.
Un club palois que les jeunes du Hameau connaissent, pour avoir participé au
grand tournoi national de Fête le mur, cet été. Un club, également, où Jérémy
Chardy, loin d'avoir la grosse tête, continue à venir s'entraîner et tutoie tout
le monde. Les premières questions à poser avaient été préparées, pour amorcer
l'échange. Lubna se lance.
« Combien de tournois as-tu gagné depuis que tu joues ? » « Depuis que je joue ?
J'ai gagné deux tournois challenger ATP, Wimbledon en junior... Quand j'étais
petit, j'en ai gagné aussi, mais combien ? » Le jeune homme souriant, très
ouvert, avouera bien vite sa préférence pour Wimbledon, son gazon et le style
inimitable de ce tournoi de gentlemen à la tradition très britannique.
Wimbledon, c'est bien. Mais à 5, 6 ou 7 ans, avoir une coupe en mains, c'est
déjà énorme. Alors, « à quel âge as-tu gagné ton premier tournoi ? » demande
Zakaria.
Le sportif professionnel, habitué à répondre sur ses ambitions internationales,
se creuse la tête. « Attends... Euh, ça devait être le tournoi de Nay. Là où
j'ai commencé à jouer. Je devais être poussin ! » Et, à bien y réfléchir, « ma
coupe préférée, c'est celle-là. Parce qu'après, quand on fait vraiment de la
compétition, ce qui compte, c'est plus la victoire que le trophée. Mais pour
devenir joueur professionnel, il faut travailler très fort, tous les jours, se
donner à 100 %. Et bien écouter son entraîneur, surtout. » Et d'ajouter, pour
répondre à Ines : « L'argent, ce n'est pas la première chose à laquelle il faut
penser. Ce qui compte, c'est d'abord le plaisir du tennis, le travail. L'argent
ne viendra peut-être, ensuite, que si on travaille, on s'accroche. Il ne tombe
pas du ciel. »
Le message passe : pour avoir une chance de réussir, il faut de la motivation,
de la discipline, des efforts, et ne pas bouder son plaisir. Ali El Karmani
jubile. En une demi-heure d'échanges et de disponibilité, Jérémy Chardy donne un
coup de fouet au travail social de terrain repris, chaque jour, par les
éducateurs de Fête le mur.
« Rencontrer un champion, c'est une motivation supplémentaire. Jérémy a valeur
d'exemple pour les petits. En plus, il vient vers eux. Il a tapé des balles avec
eux, sous la pluie, à l'Ousse-des-Bois et au TC Pau... Alors que son temps est
précieux. Les parents sont là aussi. C'est un signe, pour les enfants, qu'ils ne
sont si pas isolés que ça, qu'ils sont entourés. »
Le représentant local de l'association, fondée voilà dix ans par Yannick Noah,
fait feu de tout bois, à son niveau, pour faire du tennis un vecteur
d'intégration sociale. Plusieurs arbitres internationaux, comme Dany Kalombo
-sélectionné pour les derniers Jeux olympiques, à Pékin - ont notamment été
formés à Pau, par Fête le mur et la Fédération de tennis. Des dizaines
d'enfants, d'adolescents mais également quelques mères de famille, trouvent
également, dans la pratique du tennis, un moyen d'élargir leur horizon.
Des projets en cours
Mais l'éducateur n'est pas à court d'idées. Son projet, c'est désormais de
profiter des locaux spacieux dont dispose désormais l'association pour aller
plus loin en proposant aux jeunes d'approcher les métiers de cordage des
raquettes ou de réfection des terres battues, qui embauchent. « Je voudrais
aussi qu'on fasse de l'aide aux devoirs scolaires. Ce serait '' tu fais tes
devoirs d'abord, on tape la balle après ! '' »
À l'âge des Brahim, Lubna ou Zakaria, l'idole de Jérémy Chardy, c'était Pete
Sampras. « J'aimais son jeu d'attaque. Moi aussi, j'ai un jeu d'attaque. Monter
au filet, c'est ce qui me plaît. » Mais entre deux compétitions, le Palois qui «
trouve un peu bizarre », tout juste sorti de l'adolescence, d'avoir à assumer sa
valeur d'exemple, se veut disponible. « J'aime beaucoup les enfants. J'étais
comme eux, à leur âge, plein de rêves. Alors si je peux leur donner un peu de
temps, je le fais, simplement. » Succès total.
Le 22 Décembre 2008 Journal
"Sud Ouest"
A 21 ans, le joueur de
Boeil-Bezing (64) a éclaté à Roland-Garros grâce à son panache, son jeu agressif
et sa fraîcheur
Le petit salon de Chardy
Jérémy Chardy vient de battre David Nalbandian, au deuxième tour de
Roland-Garros. (Photo reuters)
Ils sont seulement cinq journalistes, ce 25 mai 2008, à patienter en conférence
de presse après la victoire de Jérémy Chardy, 145e mondial, au premier tour de
Roland-Garros contre Frederico Gil. L'enfant du Béarn fait honneur à sa
wild-card (1) mais reste noyé parmi les 126 joueurs du tableau final.
Après la conférence, il accepte un « one to one » (2) avec « Sud Ouest », seul
media à le demander ce jour-là. Disponible, souriant, frais, le jeune de
Boeil-Bezing s'installe dans un petit salon cosy. Avec ses plantes vertes, le «
petit salon » de Jérémy Chardy invite à la confiance et à la confidence.
Deux jours plus tard, c'est le coup de canon. Chardy se fait un nom. Il bat en
cinq sets l'Argentin Nalbandian, solide numéro 6 mondial. Le public du court
numéro 2, et les téléspectateurs découvrent la gnac du jeune Palois : un service
énorme, un jeu agressif, un certain panache et un mental qui ne lâche rien :
3-6, 4-6, 6-2, 6-1, 6-2.
Après le match, les cinq journalistes du premier jour se sont transformés en une
cohorte médiatique. C'est la cohue mais Chardy ne change pas. Fidèle au premier
media qui l'a sollicité, il précise ses sensations, toujours avec le même
sourire. «Depuis deux ans, c'est assez difficile pour moi. Après la balle de
match, j'ai ressenti beaucoup d'émotions. J'ai un peu pleuré, je ne pensais pas.
C'est une récompense pour toute mon équipe». Le tête à tête du petit salon
s'impose comme un rituel. Question d'éducation et, sûrement, de superstition
comme peuvent souvent l'être les tennismen.
« Boeil-Bé quoi ? »
La performance de Chardy fait résonner le nom de Boeil-Bezing à travers la
France. « Boeil-Bé quoi ? » entend-on dans les travées. Le village béarnais
devient le « buzz » du tennis français. En sport, confirmer une performance
reste souvent le plus difficile. La coqueluche au bandeau blanc le fait au
troisième tour en dominant Dmitry Tursunov, un Russe mal léché mais bien classé
(33e). « Comme dans un rêve » dira-t-il en évoquant son niveau de jeu.
La fatigue commence à poindre pour le néophyte des matches en cinq se ts. Le
public du court numéro un l'a porté, l'alchimie se crée. Trois sets infligés au
dur Tursunov, et voilà le jeune Français en huitième de finale. Comme Mathieu,
Monfils, Llodra et Benneteau. À 21 ans, Chardy change de galaxie.
Les places manquent en conférence de presse. Et c'est l'heure du... face à face
dans le petit salon aux plantes vertes. Il faut maintenant jouer des coudes pour
rester seule avec le nouveau champion.
L'écueil Almagro
Mais les plus belles histoires ont une fin. Et Nicolas Almagro s'en chargera. Le
joueur espagnol, surnommé « Schrek » parce qu'il est toujours habillé en vert,
au jeu typique de terre battue, ne lui laisse finalement aucune chance, malgré
trois sets serrés.
Le Béarnais a eu droit au grand court, chez « Suzanne ». L'attente était forte,
mais la fatigue l'était encore davantage dans le corps du longiligne Chardy. Il
sort par la grande porte et laisse une trace positive dans son sillage. Sa belle
gueule, son attitude sur le court et son style de jeu ont séduit au-delà de
l'Aquitaine. Mais c'est l'heure du dernier rendez-vous derrière les plantes
vertes, pour dresser le bilan. Trois matches à Paris ont changé le joueur, mais
pas l'homme, toujours aussi souriant et fidèle à ses origines.
Chardy, la belle plante, a germé sur la terre de Roland-Garros. Il ne lui reste
maintenant plus qu'à grandir.
Le 9 Octobre 2008 Le monde
érémy
Chardy, révélation française du dernier
Roland-Garros, s'est qualifié pour les quarts de
finale du tournoi de tennis de Moscou en battant
le Russe Igor Andreev, mercredi, alors que sa
compatriote Amélie Mauresmo s'est inclinée
devant Dinara Safina en trois sets. Chardy, 81e
mondial qui avait atteint les 8e de finale Porte
d'Auteuil, a montré beaucoup de qualités et de
culot pour venir à bout du héros local Andreev,
tête de série N.2 et 19e mondial, en trois sets
(3-6, 7-5, 6-4).
En dépit du soutien constant et bruyant du
public pour le vainqueur de 2005, le jeune
Français de 21 ans s'est conduit en patron sur
le court pour obtenir, en 1 h 52 minutes, son
billet pour les quarts de finale, où il
affrontera peut-être encore un autre Igor,
Kunitsyn, ou l'Américain Robby Ginepri.
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érémy
Chardy s'est qualifié pour le deuxième tour de
l'US Open en battant le Portugais Frederico Gil
3-6, 6-3, 6-2, 6-3 mardi à New York.
Chardy, 21 ans, qui joue son premier US Open,
avait été la révélation française de
Roland-Garros en accédant aux 8e de finale alors
qu'il bénéficiait d'une invitation des
organisateurs.
Avant d'être battu par l'Espagnol Nicolas
Almagro, le Palois avait fait sensation en
dominant notamment l'Argentin David Nalbandian,
7e mondial, et le Russe Dmitry Tursunov.
A Wimbledon, il avait ensuite sorti Gil au
premier tour -comme à New York mardi- avant de
s'incliner face à son compatriote Paul-Henri
Mathieu au deuxième. Sa belle saison l'a mené à
la 75e place mondiale en août. Il est
aujourd'hui 80e.
Au prochain tour, Chardy sera opposé au
vainqueur du match opposant mardi son
compatriote Marc Gicquel au Russe Igor Andreev,
tête de série N.23.
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SportVox: le 17/07/08
Jérémy Chardy
On annonçait ce dernier Roland Garros morose
pour les frenchies maisil a été propice aux
performancesfrançaises mais surtout de l’avènement d’un futur
grand: Jérémy Chardy, ce dernier a sûrement réussi l’exploit de
la quinzaine en dominant l’ Argentin David Nalbandian qui avait
notamment remporté le tournoi de Buenos Aires en début d’année.
Après un match maîtrisé contre Tursunov, le français s’inclinera
contre un bon Almagro malgré de nombreuses balles de sets
obtenues. On ne peut que restait admiratif devant la classe et
l’élégance de ce joueur qui rappelle un peu Federer. Chardy est
un joueur offensif: excellente première balle , bonne volée et
de très bonnes amorties ( qui rappelons le sont des coups
d’attaque). Son jeu est donc attrayant et plaisant pour le
public. |
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Un article écris par des enfants
d'une école des Pyrénées Atlantiques ( j'ai pas pu résister à le
diffuser...)
France
Chardy: l'exploit béarnais...
Le 25 mai 2008, Rolland Garros débute.
Jéremy Chardy fait son entréé dans la cour des
grands:il bat Gil un portugais. C'est une
première pour ce jeune béarnais, il n'a jamais
été aussi loin dans un tournoi du grand chelem.
Puis, il bat Nalbandian, un argentin classé 7eme
mondial (3-6, 4-6, 2-6, 6-1, 6-2) et Tursunov
(7-6, 6-3, 6-4)...
Le 1er juin, il se fait (malheureusement) battre
par Almagro, un espagnol (7-6, 7-6, 7-6)...
Jeremy Chardy est né le 12 février 1987 à Pau
et vit toujours dans son village natal, Boeil-
Bezing. Son coach s'appelle Frederic Fontang.
Il s'entrainait au tennis club de Nay, de Lescar
et de la vallée...
BONNE CHANCE JEREMY !!
La dépèche du midi Le 03
Juin 2008
Tennis. Eblouissant à Roland-Garros, le joueur du
Stade toulousain va devoir confirmer.
Jérémy Chardy: et maintenant?
Extraits :
Tennis.
Ceux inhérents à ces joueurs talentueux
qui n'arrivent pas à vraiment percer :
Beaucoup me disaient que j'étais capable
de jouer aussi bien.
Voilà pourquoi Lionel Barthez, l'un de
ses proches au Stade Toulousain, ne se
fait pas de souci pour son poulain : Le
plus dur était de digérer la transition
des juniors puis de passer ce cap du Top
100 mondial.
Pour celui qui fut 150e à l'ATP en 1993,
Jérémy Chardy est aussi très bien
entouré: Il bosse avec le même coach
depuis 10 ans, c'est une chance énorme.
|
Une pierre, deux coups. En une semaine et trois victoires
éclatantes, Jérémy Chardy n'est pas seulement sorti
de l'anonymat pour devenir le chouchou du public de
Roland-Garros. Il a aussi gagné des mois de travail
et effacé pas mal de doutes. Ceux inhérents à ces
joueurs talentueux qui n'arrivent pas à vraiment
percer : «Beaucoup me disaient que j'étais capable
de jouer aussi bien. Mais tant que ce n'était pas
fait, j'avais du mal à y croire. Ce tournoi m'a donc
permis d'en apprendre énormément sur moi.
Physiquement, je sais aujourd'hui que je peux tenir
le coup. Mentalement, je suis là aussi. La seule
chose qui me sépare des meilleurs, c'est la
constance. » Une manière lucide d'avouer qu'il lui
reste à confirmer : «Mais ce n'est pas le plus dur
qui commence. Le plus dur, c'était quand je ne
gagnais pas un match. »
«il va faire peur»
Pour avoir une idée du niveau actuel de Jérémy
Chardy et surtout de son éventuelle courbe de
progression, rien de tel qu'un petit coup d'œil dans
le rétroviseur. Il serait utopique de croire que le
joueur du Stade toulousain va enchaîner en accédant
au dernier carré de tous les tournois qu'il va
disputer et battre, chaque semaine, des membres du
Top 10. Mais son passé plaide pour son avenir.
Quatrième mondial chez les juniors, il ne sort
pas de nulle part. Face à Nieminen (20e), l'an
dernier à Marseille (défaite en trois tie-breaks),
et aussi lors de récents succès, comme celui acquis
face à Bolelli (47e) en février dernier à Bergame,
Jérémy Chardy avait donné un aperçu de son talent.
Voilà pourquoi Lionel Barthez, l'un de ses proches
au Stade Toulousain, ne se fait pas de souci pour
son poulain : « Le plus dur était de digérer la
transition des juniors puis de passer ce cap du Top
100 mondial. Maintenant, Jérémy va confirmer sans
problème. Il frappe fort, il joue vite, il va faire
peur.»
Pour celui qui fut 150e à l'ATP en 1993, Jérémy
Chardy est aussi très bien entouré: « Il bosse avec
le même coach depuis 10 ans, c'est une chance
énorme. Fred Fontang le connaît par cœur et va le
gérer parfaitement, le protéger quand il faudra. Il
gagne beaucoup de points rapides et gratuits, ce qui
lui permet de ne pas trop piocher physiquement. Sur
la durée, ça lui servira. Vraiment, je suis très
confiant pour Jérémy. Je le vois dans les 30
meilleurs mondiaux d'ici deux ans. » Après une telle
épopée, sa faculté à amortir la zone de
décompression dans les toutes prochaines semaines
donnera déjà une idée précise du champion à plein
temps qu'il pourrait devenir. Affaire à suivre…
Retour aux qualifs
La liste des entrants directs dans le tableau
final de Wimbledon ayant été arrêtée voilà quelques
semaines, Jérémy Chardy n'en fait pas partie, son
classement d'alors ne lui offrant ce privilège.
Malgré son entrée programmée dans le Top 100
mondial dès lundi prochain, il devra donc passer par
les qualifications du troisième Grand Chelem de la
saison. Idem dès cette fin de semaine à Halle
(Allemagne), au Queen's (Londres), Jérémy Chardy
n'ayant pas encore décidé dans quel tournoi il
s'engagera.
Libération: le 2 juin 2008
Chardy, c'est fini (aussi)
La belle histoire de Jérémy Chardy à Paris a pris fin ce
dimanche. (Photo Reuters)
Le troisième Français en piste ce dimanche en 8e de finale n'a pas
failli à la malédiction tricolore du jour: il été épinglé en trois
sets par l'Espagnol Nicolas Almagro, numéro 19. Sans démériter.
Alexis Danjon
Le dernier Français en lice ce
dimanche était l'autre révélation du tournoi, avec Ernests Gulbis:
Jérémy Chardy. Impressionnant de décontraction contre David
Nalbandian, tête de série numéro 6 du tournoi, et le bûcheron
moscovite Dmitry Tursunov, 33e joueur mondial, aux tours précédents,
le Béarnais au sourire béat, 145e mondial, n'a pas battu une
troisième tête de série d'affilée.
Il a chuté face au mur espagnol
Nicolas Almagro, numéro 19, en trois sets très disputés: 7-6 (7/0),
7-6 (9-7), 7-5. Le tout, en 2h48 de jeu.
«Ce match, je l'aborderai comme
les précédents, annonçait le
Français au sortir de son match contre Tursunov. Je vais
le jouer de la même manière, être extrêmement agressif sur chaque
point. Je ne vais rien changer.»
Jusqu'à maintenant, balancer ses énormes coups droits et lâcher
cette merveille de revers, ainsi que ses services de brute (record
actuel: 220 km/h) lui avait plutôt bien réussi...
Mais
le problème du jour est de taille: Chardy se trouve confronté à son
clone, en meilleur. L'Espagnol, qui est un énorme serveur (19 aces
sur l'ensemble du match), possède lui aussi un coup droit de mule et
un excellent revers. Seule différence: il le joue à une main.
Pas loin de l'exploit
Défait, Jérémy Chardy peut nourrir des regrets. Car il n'est pas
passé loin de l'exploit. Mais ce dimanche, le Français n'a pas été
aussi serein et lucide dans les moments décisifs qu'il ne l'avait
été contre Tursunov ou Nalbandian. Si aucun des joueurs ne concède
son service dans la première manche, Chardy sauvant au passage sept
balles de break, le Français passe complètement à travers du jeu
décisif. Il doit sûrement ruminer les deux balles de set qu'il gâche
à 6-5 dans cette manche, perdant ensuite dix points d'affilée. Dont
le tie-break.
La
deuxième manche est du même accabit. Si ce n'est que Chardy parvient
à prendre le service de son adversaire. Mais après la courte
interruption de la partie par la pluie, Almagro parvient à
débreaker. Comme dans la manche précédente, tout se joue dans le jeu
décisif. Et contrairement au premier, le Français domine le
tie-break. Il s'offre même trois balles de manche. Qu'il ne parvient
pas à concrétiser. Il en suffira d'une à l'Espagnol, extrêmement
chanceux, sa balle tapant la bande du filet et passant de l'autre
côté, pour emporter la manche.
Raquette à terre
Pour
la première fois depuis le début du tournoi, Chardy explose de rage
et jette sa raquette à terre. Son outil de travail passe de l'autre
côté du terrain. Almagro, tout en s'excusant, lui rend sa raquette.
Dans
la troisième manche, comme dans les précédentes, Chardy ne convertit
pas les occasions qu'il se crée. A 3-2 pour lui, il se procure trois
nouvelles balles de break. Toutes effacées par Almagro. A 5-4, le
Français va de nouveau chercher une balle de break. Effacée par
l'Espagnol avec un ace, son dix-huitième. Dans le jeu suivant, le
service de Chardy flanche. Il commet deux doubles fautes, qui
deviennent trois balles de break pour l'Espagnol. La première lui
suffit. Il mène 6-5. Et l'Espagnol de conclure sur son service, par
un jeu blanc.
Le
dernier joueur bénéficiant d'une wild card qualifié pour les
huitièmes de finale à Roland était Henri Leconte. C'était en 1992.
Le Français avait alors atteint les demi-finales. Chardy n'aura pas
réussi à égaler l'exploit de son aîné.
Almagro, lui, jouera au prochain tour contre la terreur de la terre
battue, son compatriote Rafael Nadal, qui a atomisé en trois manches
(6-1, 6-0, 6-2) l'Espagnol Verdasco.
|
01/06/2008 L'équipe
Tennis - RG (H) - Chardy heureux malgré tout
Avec des si, on met Paris en bouteille
et Almagro à la corbeille. Avec des si,
Jérémy Chardy convertit ses balles de
set dans chaque manche, six au total, et
gagne en trois sets. Mais le
conditionnel ne s'applique pas en
huitièmes de finale d'un tournoi du
Grand Chelem. Après un parcours
remarquable, le Palois a été rattrapé
par son manque d'expérience, son usure
physique et a cédé (7-6 [0], 7-6 [7],
7-5) contre Nicolas Almagro (n°19) après
2h48 d'un combat en deux temps très
intense.
Le film du match s'égrène donc comme une
litanie de regrets. Mais les regrets ne
signifient pas des remords.
Jérémy Chardy a produit un tennis
enthousiasmant où le panache côtoie la
volonté et la fraîcheur. Avec sa belle
gifle de coup droit et ses velléités
offensives, il a réussi à déclencher les
"Ola" sur le court Suzanne-Lenglen
malgré la fatigue. «
Quand je suis
rentré, j'étais déjà fatigué. Le public
m'a fait vibrer même si j'étais mort,
j'aurais pu y rester des heures sur le
court (rires).
Cela me fait trop
plaisir de jouer, c'est du rêve. Si
j'avais dû rêver mon match, je ne suis
pas sûr que j'aurais mis plus d'ambiance
dans le public», jubile le Palois
qui souffrait de la hanche depuis la
veille et qui a dû faire venir son kiné
personnel de Pau pour le soulager samedi
soir et dimanche matin. Malgré la
fatigue et la tension inhérente à un
premier match sur un grand court bondé
et fervent, il a proposé du spectacle
face à un Espagnol, meilleur serveur
d'aces du tournoi avec 78 aces en quatre
matches et au revers décroisé assassin.
Au bout de la fatigue
Les remords se rangent donc au rencard.
Pour les regrets, il reste les deux
balles de set à 6-5 et 15-40 au premier
set. Deux excellents services ne lui
ouvrent pas vraiment la voie. Ses plus
franches occasions se situent dans la
deuxième manche. Avant l'interruption
par la pluie, Jérémy Chardy a réalisé le
break et le jeu s'arrête à 4-2 et 40-0
service Nicolas Almagro. Avec la
fatigue, une coupure d'une bonne
demi-heure s'avère contre-productive.
Les muscles se refroidissent et les
courbatures réapparaissent comme des
bêtes tenaces. Même le docteur Montalvan
qui lui avait servi de docteur miracle à
l'effet placebo lors des tours
précédents ne produit pas son effet à la
pause. Mené 0-40 sur son engagement au
retour des vestiaires, il revient et
s'offre trois balles de 5-3, dont un
coup droit facile qui sort. Une double
faute éteint provisoirement ses espoirs.
Au tie-break, le Palois mène six points
à quatre. Sur sa première balle de set
sur son service, une amortie moyennement
touchée laisse l'Espagnol se faufiler
dans la faille.
Nicolas Almagro se charge de la
deuxième balle de set avec un excellent
service. Mais Jérémy Chardy ne veut pas
abdiquer et sur une magnifique
anticipation au filet, une troisième
balle de set se présente... La tête de
série n°19 montre son statut en
proposant un excellent retour de revers
décroisé sur une première balle de
service. La fin du tie-break tourne au
calvaire pour le Français avec une
double faute et subit un let gagnant.
De quoi assommer un boeuf ! Pourtant
Jérémy Chardy jette ses dernières forces
et se procure une nouvelle balle de set
dans la troisième manche à 5-4 (30-40).
Un dix-huitième ace prouve la solidité
de son adversaire qui enchaîne onze
points consécutifs pour clore les
débats. «
A la fin, je n'ai plus de
force pour pousser avec les jambes.
C'était déjà dur de mettre la balle
au-dessus du filet, avoue le 145e
mondial.
Je n'étais pas assez bien
pour pouvoir espérer gagner en cinq sets
J'ai été au bout, je suis content de
moi. » Et il peut être satisfait.
Ses résultats sur ce tournoi sont en
adéquation avec son talent et son
potentiel. Avec son jeu très complet, il
a enthousiasmé le public, pris
conscience de ses possibilités et s'est
ouvert de nouvelles voies. La voie de
Nicolas Almagro se situe sur la face
nord de l'Everest, face à Rafael Nadal.
La petite entreprise de Jérémy Chardy Bertrand
dimanche 01 juin 2008 | Le Parisien
LP/Olivier BeaumontZOOM
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Lorsqu'il faut trouver une explication à sa soudaine
explosion, Jérémy Chardy la joue collectif. La coqueluche du
tournoi masculin, opposé aujourd'hui à l'Espagnol Nicolas
Almagro (20 e mondial) en huitièmes de finale, sait l'aspect
fondamental de sa « petite entreprise ».
Car, de façon surprenante, le 145 e joueur mondial, tout sauf à
l'aise financièrement, a monté autour de lui une véritable
structure de six personnes à Pau : un entraîneur, Frédéric
Fontang ; trois kinésithérapeutes, Jean-Jacques Peyrotou,
Olivier Sourbes et Etienne Labat ; un préparateur mental,
l'ancien joueur de première série, Jacques Hervet ; un
préparateur physique, Alain Jacquet, basé à Bagnères-de-Bigorre.
Paul Quétin, un entraîneur fédéral, assure, lui, le relais de
la préparation physique à Paris.
« Il lui reste désormais à confirmer »
« En juniors, raconte son coach et ancien joueur Frédéric
Fontang, les qualités de Jérémy commençaient à percer. On a donc
décidé de l'entourer de façon locale. En plus, trois d'entre eux
(Peyrotou, Sourbes, Jacquet) avaient déjà travaillé avec moi
lors de ma carrière. » Simple et efficace. D'autre part, dans un
sport où les coachs ressemblent souvent à des mouchoirs
jetables, Fontang et Chardy travaillent ensemble depuis dix ans.
« On a plus qu'une relation coach-joueur, convainc le nouveau
huitième de finaliste. Nous sommes dans le même bateau. Si je
gagne, il gagne aussi. Et on a partagé les moments difficiles. »
Cela soude.
Preuve de cette relation particulière, vendredi, après son
succès sur le Russe Tursunov, Jérémy Chardy a spontanément
empoigné son filleul Maxence, le fils de son coach, pour
l'embrasser. Une jolie image.
Cela dit, cette « petite entreprise » n'existerait pas sans un
solide soutien financier de la Fédération Française, très
attentive à la progression de l'ancien vainqueur de Wimbledon
juniors 2005 : « C'est une relation intelligente, conclut
Frédéric Fontang. Aujourd'hui, les résultats de Jérémy
renforcent ce partenariat. Il lui reste désormais à continuer
dans le tournoi et à confirmer ensuite. » A ce moment-là,
peut-être, le staff monté autour du jeune champion trouvera une
juste compensation financière à des mois d'efforts. Même si
cette équipe se paie en jubilation depuis six jours. La plus
belle des monnaies.
20minutes.fr : le 31 Mai2008
Patrick Kovarik AFP ¦ Le
Français Jérémy Chardy à l'issue de son match victorieux
face à l'Argentin David Nalbandian, le 29 mai 2008 à
Roland-Garros
Jérémy Chardy peut encore rêver. L’aventure
continue pour le Français après
sa victoire sur Dmitri Tursunov, vendredi, en trois sets
(7/6, 6/3, 6/4). Acclamé à la fin de la rencontre, le Palois a
pris le temps de savourer les autographes signés auprès d’un
public conquis.
«Maintenant je vais me réveiller»
Après David Nalbandian, le Français de 21 ans a de nouveau
créé la sensation et tient bon son statut de révélation. «Quand
je suis arrivé ici, je ne m’attendais pas du tout à faire un tel
tournoi. Ça fait un peu bizarre mais je suis vraiment content»,
s’est-il réjoui à l’issue de la partie toujours sur son petit
nuage. Et d’ajouter en riant: «Après le match j’ai dit à mon
entraîneur, au vestiaire, «maintenant je vais me réveiller».
Frédéric Fontang, son coach très présent pendant ses matchs. «Je
regarde Fred après chaque coups pour me reconcentrer. Ça me fait
du bien de le regarder.»
«Battre Nalbandian m’a donner envie de
battre Tursunov, je me suis dit qu’il était moins bien classé et
que je pouvais gagner, a-t-il expliqué. Ce match était différent
de celui de jeudi, il n’y’avait pas beaucoup d’échanges au
début, on tenait nos service. Puis j’ai réussi quelques retours
exceptionnels… J’en avais besoin car j’étais fatigué.» Il fait
la différence en prenant le service de Tursunov puis sert pour
le match. Un ace plus tard, le voici avec trois balles de match
à sa disposition. Il ne lui en faudra qu’une pour conclure. Et
d’assurer: «Lors de mon prochain match, je jouerai pareil, très
agressif, en allant chercher les points.» Son adversaire,
l’Espagnol Nicolas Almagro (19è joueur mondial), est prévenu.
France
Info.fr: le 31 mai 2008
-
Roland-Garros-Chardy: "Je commence à réaliser"
Impressionnant lors de sa
victoire face à Dmitry Tursunov, au troisième tour de
Roland-Garros vendredi, Jérémy Chardy a déclaré en
conférence de presse qu’il commençait à se rendre compte de
son fabuleux parcours parisien. "Quand je suis arrivé ici,
je ne m’attendais pas à faire un tournoi comme ça. Je
commence à réaliser que je commence à bien jouer. Ça fait un
peu bizarre. Je suis vraiment content. Je joue un peu comme
dans un rêve. J’espère juste que je me réveillerai qu’à la
fin du tournoi." Le Palois a désormais toute sa journée de
samedi pour récupérer avant d’entrer sur le court pour
défier l’Espagnol Nicolas Almagro. "J’aurai récupéré d’ici
là, avec la victoire c’est plus facile de se retaper",
a-t-il conclu dans un grand sourire.
Libération: le 31 mai 2008
Jérémy Chardy reste sur son nuage
Jérémy Chardy s'est offert ce vendredi une deuxième tête de
série (Reuters).
Après avoir sorti jeudi David Nalbandian, le Français de 21 ans
s'est offert ce vendredi une deuxième tête de série: le Russe Dmitry
Tursunov. Et le voilà en huitièmes de finale...
Alexis Danjon
Et de deux! Jérémy Chardy, 21 ans, qui avait sorti hier la tête de
série numéro 6 du tournoi, l'Argentin David Nalbandian, en cinq
sets, a confirmé ce vendredi, en éliminant le Russe Dmitry Tursunov,
numéro 30. Le client du jour était pourtant très sérieux: un jeu
tout en puissance. Insuffisant pour pouvoir battre le jeune
Français, qui s'impose en trois sets - 7-6 (7-1), 6-3, 6-4 - en un
peu plus de deux heures.
Dans le premier set, le jeu est
équilibré. Aucun joueur ne prend l'avantage. Les deux cogneurs se
rendent coup pour coup. La décision se jouera donc au tie-break. Et
comme Llodra plus tôt dans la journée, Chardy est impérial. Il
contrôle parfaitement et mène rapidement 6-0. Le Russe parvient
quand même à marquer un point, mais perd le jeu décisif 7-1.
Chardy accentue sa domination dans la
deuxième manche. Comme hier, il passe la plupart de ses coups
droits, qui laissent Tursunov sans réaction. Et cette fois, il
parvient à prendre le service de son adversaire dans le troisième
jeu. Le Russe ne parvient pas à revenir, aussi Chardy remporte-t-il
la manche 6-3, sur sa deuxième balle de set.
Dans la troisième manche, les cinq
sets joués hier contre Nalbandian semblent peser dans les jambes du
Français. Il arrive toutefois à prendre le service de son
adversaire. Mais Tursunov, qui fait appel au kiné, revient dans le
match, à 4-4.
Pour autant, Chardy ne baisse pas les
bras. Il reprend immédiatement le service de son adversaire sur un
jeu blanc, conclu par une merveille de revers le long de la ligne.
Tursunov est abattu. Dans le jeu suivant, il ne joue plus. Même pas
la balle de match.
Au prochain tour, c'est du lourd qui
attend le Français: l'Espagnol Nicolas Almagro, formidable joueur de
terre battue. Lui aussi est tête de série. La numéro 19.
|
Ouest France: le 31 mai 2008
La fête continue pour Michaël
Llodra et Jérémy Chardy. Ils ont empoché hier leur
ticket de présence en deuxième semaine à Roland-Garros.
En bousculant tous les pronostics.
Papa et maman vont encore râler. A peine avalé le
petit déjeuner, Guy Chardy devra filer à
Montparnasse, changer les billets de retour à la
maison. Une fois de plus: « Forcément, on
avait prévu de rentrer à Pau au soir de son premier
match. » Résultat, ils sont toujours
Parisiens.Et il n'y a pas que le train.
« Tous les hôtels sont complets, on doit en changer
chaque jour. Le dernier qu'on a trouvé est à une
heure de train de Paris. »
Mais le soleil revenu sur la capitale, les
parents du champion de fiston dormiraient volontiers
à la belle étoile si nécessaire. Et pour dix jours
encore. Leur rejeton n'en finit pas de créer la
sensation sur les courts des Internationaux de
France. Hier c'est le grand blond Tursunov qui est
ressorti du court assommé par les coups surpuissants
du Palois (7-6 (7/1), 6-3, 6-4). Imperturbable dans
sa concentration, avec un visage et un comportement
qui ne laissaient transparaître aucune émotion (« vu
comme ça, cafte le papa, il paraît
sage, mais vous ne l'avez jamais vu partir en
fête... »), il a avancé sans sourciller
vers les huitièmes de finale du tournoi.
Peut-être sa performance d'hier, qu'il saluera lui
aussi en jetant chemise et accessoires à la foule de
ses fans, était-elle plus spectaculaire encore que
celle de la veille face à Nalbandian. Au soir de ce
premier succès il était aller se dégourdir les
jambes dans une heure de footing pour évacuer la
fatigue et le stress. Mais le marathon avait laissé
des traces de plus en plus marquantes au fil des
jeux, hier. « Dans la troisième manche,
j'étais mort. Je n'avais plus de jambes. »
Le docteur Montalvan a volé à son secours :
« Il ne me donne rien, mais il me dit des trucs qui
me font du bien. » Genre avaler deux
bouchées de banane !
Il aura enfin une journée entière de repos
aujourd'hui pour digérer les émotions en tout genre
de ses conquêtes parisiennes. En revanche, pas de
temps à perdre dans l'élaboration d'une quelconque
tactique. L'Espagnol Almagro, tombeur hier de
l'outsider Andy Murray, sera mangé à la même sauce
que les adversaires précédents: « Ce match,
je le jouerai pareil que les autres. Je serai très
agressif. » Fidèle à sa manière.
-
Chardy y prend goût
Bastien Aubert (sport24.com)
30/05/2008 | Mise à jour : 22:33 |
Commentaires
6
.
Jérémy Chardy a encore fait fort à
Roland Garros Crédits photo
: Panoramic
Jérémy Chardy a sorti une nouvelle tête de série en 16es
de finale de Roland Garros en la personne de Dmitry Tursunov
(7/6 6/3 6/4). Paul-Henri Mathieu a tenu bon devant Eduardo
Schwank mais mauvaise nouvelle, il sera opposé à Novak
Djokovic.
Un vrai test pour Chardy
Jérémy Chardy a beau prendre du plaisir cette année à
Roland Garros, il a préféré ne pas le faire durer. Le
Palois, qui avait passé cinq sets jeudi pour venir à
bout de David Nalbandian, a été plus rapide ce vendredi
face à Dmitry Tursunov. Exilé sur le Court n°1, il a
créé une nouvelle sensation en trois manches sèches (7/6
6/3 6/4). La première fut donc la plus serrée, le Russe
répondant du tac au tac aux briques de son adversaire en
enquillant huit aces ! Seul problème, son arme fatale se
déréglait complètement au jeu décisif et il n'inscrivait
qu'un point dans l'exercice ! Toujours fidèle à son jeu
flamboyant, Chardy s'engouffrait dans la brèche pour
faire le trou dans le deuxième set. Auteur d'un break,
il servait pour prendre un bel ascendant mais se
heurtait à la belle défense de son rival à deux
reprises. Sur sa 3e opportunité, il lâchait un coup
droit qui clouait enfin Tursunov sur sa ligne. Le
dernier set était une copie carbone du précédent. Chardy
pouvait lever les bras au ciel : il sera au rendez-vous
des 8es de finale mais tombera cette fois sur un pur
spécialiste : Nicolas Almagro. L'Espagnol a été
autoritaire devant Andy Murray sur le Court n°7 en
prenant toujours le score (6/3 6/7 6/3 7/5).
Eurosport.fr: le 25 mai 2008
La
victoire a des effets hilarants. Le héros du jour, à
Roland-Garros, jeudi 29 mai, est apparu à la tribune de la
salle de presse encore rouge des efforts consentis et plus
que réjoui. Une bonne heure plus tôt, il avait battu (3-6,
4-6, 6-2, 6-1, 6-2) contre toute attente l'Argentin David
Nalbandian (7e).
Article paru dans
l'édition du 31.05.08 du journal : Le Monde
Jérémy Chardy, 21 ans, n'est pas inconnu des férus des
rubriques tennis malgré son rang de 125e joueur
mondial. Ce jeune Palois fut un junior brillant, vainqueur
dans cette catégorie, en 2005, de Wimbledon et finaliste la
même année de l'US Open. Mais après, plus rien. Ou si peu.
Trois ans plus tard, son compteur officiel, avant
Roland-Garros, était de deux victoires pour cinq défaites
sur le circuit principal de l'ATP, l'association qui régit
le tennis professionnel masculin.
Avant sa rencontre contre David Nalbandian, Jérémy Chardy
avait pronostiqué sa propre défaite. "C'est une bonne
surprise que ce soit moi qui me contredise", s'est-il
amusé. Le jeune homme est doté d'un coup droit massue.
"J'étais comme sur un nuage, il me semblait que ce n'était
même pas moi qui jouais. Plus je tapais fort et plus ça
rentrait dans le court !", a-t-il expliqué, entrecoupant
ses phrases de rires incontrôlables.
S'il a fureté plus longuement que d'autres, Jérémy Chardy
n'a en réalité jamais déserté les courts. Pendant que
certains de ses camarades de promotion, tels Novak Djokovic
(3e) ou Andy Murray (12e), perçaient
sans attendre chez les seniors, il a fait un détour par le
circuit des tournois challengers, sorte de 2e
division de l'ATP. Il y a glané des points qui lui ont
permis de régulièrement grimper dans le classement mondial
(577e en 2005, 262e en 2006, 188e
en 2007). Discrètement, en continuant de travailler
avec son entraîneur de toujours, l'ancien joueur Frédéric
Fontang, à Pau.
"A la sortie des juniors, j'ai eu deux années
difficiles. Je pense qu'elles m'ont aussi permis, dans le 5e
set, même quand j'étais mené, de me battre",
explique Jérémy Chardy.
"PROGRESSION RÉGULIÈRE"
Adepte des petits pas, Frédéric Fontang semble ne s'être
jamais inquiété. "Il a connu une progression régulière.
Avant Roland-Garros, il s'est qualifié pour la finale du
tournoi challenger de Marrakech. Un match comme aujourd'hui,
c'est une somme de progrès : physiques, mentaux."
A Pau, une petite équipe s'est constituée autour du
joueur. Outre son entraîneur, trois kinésithérapeutes, un
préparateur physique et un préparateur mental travaillent à
ses côtés. "Des gens qui font tous autre chose par
ailleurs. On croit en lui, tout simplement. C'est un état
d'esprit. On est dans le même bateau. Jérémy a des qualités
humaines qui font qu'on a commencé à travailler ensemble il
y a neuf ans, et que l'on continue", dit simplement
Frédéric Fontang.
Au 3e tour, le Palois doit rencontrer le Russe
Dimitri Tursunov (33e), dans un choc de cogneurs.
Article paru dans l'édition du 31.05.08.
La république des Pyrénées 26
mai 2008
Jérémy Chardy a parfaitement ouvert
l’édition 2008 de Roland Garros en remportant son
premier tour devant Frederico Gil (6/3 6/2 7/6).
Nicolas Devilder, seul Français sorti des
qualifications, tentera de l’imiter.
par Bastien Aubert,
le 25-05-2008
«Chaque match gagné est une récompense»
Son palmarès, toujours vierge, ne l’empêche pas
d’avoir hérité d’une wild card pour cette édition
2008 de Roland Garros. Jérémy Chardy, aîné d’Andy
Murray de trois mois mais moins connu que l’Ecossais,
a fait honneur à son invitation en se baladant sur
le court n°7 devant Frederico Gil lors de son
premier tour (6/3 6/2 7/6). A seulement 21 ans, le
Palois a pourtant déjà vécu cette drôle sensation
d’être prophète en son pays, lorsqu’il sortit avec
brio Jonas Bjorkman il y a deux ans à cette même
Porte d’Auteuil pour son premier Grand Chelem !
Depuis, Chardy n’a pas vraiment percé sur le
circuit. Pour preuve, il n’a disputé que deux
tournois ATP depuis (en 2007 à Marseille et
Amersfoort) contre 24 en Challenger ! Les lots de
consolation sont donc bien maigres mais pleuvent par
ici, par là. Le mois dernier, il a ainsi disputé la
finale à Marrakech mais l’a perdue (7/6 7/6). Chardy,
qui avait pris une manche à David Ferrer à Paris en
2006 a du pain sur la planche cette fois puisqu’il
devra se coltiner David Nalbandian ! «J'ai un jeu
vers l'attaque. On pourrait croire que la terre
battue, ce n’est pas ma surface préférée mais depuis
que je suis tout petit, je m'entraîne dessus.
Maintenant, c’est Nalbandian. Je vais rentrer pour
gagner, je ferai tout pour trouver une tactique,
quelque chose qui le déstabilise. Si je gagne je
serai très heureux et si je me suis battu je n'aurai
pas de regret. A mon niveau, chaque match gagné est
une récompense».
le 25 mai 2008
Tennis - Roland Garros : Jérémy Chardy au 2ème tour
Pour sa première apparition dans un tournoi du grand chelem,
Jérémy Chardy se qualifie pour le 2ème tour en prenant
l'ascendant en trois sets sur le portugais Frederico Gil,
6/3-6/2-7/6(2).
Le français jouera l'argentin David Nalbandian dans un difficile
2ème tour.
En 1h47 de jeu, Jérémy Chardy est parvenu à réaliser le match
parfait, cédant cependant un peu à la pression dans le 3ème set,
alors qu'il a le match en main. Enervé par la tournure du match,
le portugais est déstabilisé, et lâche les points dans le
dernier set, le français breakant dès le 3ème jeu. Mais alors
que le français sert pour mener 5/3, son adversaire se reprend
et debreake, obligeant Jérémy CHardy à faire la différence dans
le ti-break du 1er set.
Le français domine rapidement le jeu décisif, prenant l'avantage
3/1 puis se procurant une première et décisive balle de match à
6/1. Avec cinq jeux blancs et un service qui lui permet d'être
relativement tranquille sur ses mises en jeu (il ne cède qu'une
seule balle de break durant le match), le français remporte son
premier match à Roland Garros, son premier match en grand
chelem.
Il jouera dès mercredi un second tour difficile face à David
Nalbandian, tombeur de Carlos Berlocq.
-
Roland-Garros: Chardy premier français qualifié!
25/05/2008-[13:03] - Sport.fr
Jérémy Chardy a réalisé une
superbe performance, dimanche, en remportant son premier
tour à Roland-Garros. Le Français, 145e au classement ATP,
s’est imposé en trois manches (6-3, 6-2, 7-6) face à un
spécialiste de la terre battue, le Brésilien Federico Gil.
Premier tricolore à se qualifier, Chardy pourrait retrouver
au second tour l’Argentin David Nalbandian, tête de série
numéro 6 à la Porte d’Auteuil.
La république des Pyrénées 22
mai 2008
La dépèche.fr 22
mai 2008On ne parle pas
beaucoup de lui. Et pourtant, dans le marasme actuel
du tennis tricolore, il est l'un des rares Français
à se présenter à Roland-Garros en pleine confiance.
Jérémy Chardy, finaliste la semaine passée à
Marrakech face à Gaël Monfils, vient d'atteindre le
meilleur classement de sa carrière (145e).
A 21 ans, il respire la sérénité, semble avoir
trouvé sa voie, un équilibre au sein d'une structure
riche de six personnes basée à Pau mais qui le suit
partout (3 kinés, 1 préparateur physique, 1
préparateur mental et son coach, Frédéric Fontang).
Voix posée, casquette à l'envers et barbe de
trois jours, il a confié hier midi son bien être, au
restaurant des joueurs de Roland-Garros : « En 2006,
j'avais passé un tour en battant Bjorkman. Mais,
derrière, j'ai connu une période difficile, qui m'a
servi. J'ai pris conscience de certaines choses,
qu'il fallait que je bosse aux entraînements et que
je me batte pendant les matches. J'ai beaucoup
progressé sur le plan physique, je me sens plus zen,
plus complet dans le jeu. Forcément, cette panoplie
élargie, ça rassure au moment d'entrer sur le court.
J'ai donc bien rebondi dès la fin 2007. »
Malgré une blessure aux abdominaux, contractée en
février dernier à Besançon et qui l'a privé de
compétition pendant un gros mois, le joueur du Stade
Toulousain se sent en pleine bourre au moment
d'aborder le tournoi de l'année, pour lequel il
bénéficie d'une invitation délivrée par la
fédération : « Roland, c'est la récompense de tous
les efforts fournis. Je ne tire pas de plans sur la
comète. Tout va dépendre du tirage. A choisir, je
préfèrerais prendre un joueur abordable plutôt que
de prendre tout de suite une tête de série sur un
gros court. En tous cas, les 5 sets ne me font pas
peur. Surtout avec mon jeu offensif, basé sur la
filière courte. »
un profil atypique
Gros service, attirance pour le filet, attaque
dès que possible, Jérémy Chardy n'a pas forcément un
jeu très adapté à la terre battue. Mais il a grandi
dessus et son profil atypique gêne justement les
spécialistes de la surface.
Et puis, en cas de défaite prématurée, il ira se
consoler en allant disputer les interclubs avec le
Stade Toulousain : « On affronte Monte-Carlo le 1er
juin. Si je suis éliminé de Roland, je jouerai ce
match. Je suis sollicité par le TC Paris et
Bordeaux. Mais si on arrive à remonter en Division
1A avec Toulouse, je resterai très certainement. »
Au club, personne ne s'en plaindrait...
Le 16 Mai 2008 ; Journal Sud Ouest
Le 21 Avril 2008 ; Journal Sud Ouest
Le 20/02/2008, journal de franche
comté !
Le 22 décembre
2007
Plateau homogène pour le tournoi ATP
Nouméa 2007
Le premier tournoi du circuit ATP de l’année aura une nouvelle
fois lieu en Nouvelle-Calédonie. Du 30 décembre au 6 janvier,
cinquante-deux joueurs vont se disputer de précieux points au
classement mondial. Et préparer l’Open d’Australie.
C’est le rendez-vous de ces joueurs
en quête de points ATP, qui flirtent avec la ligne symbolique
des cent meilleurs mondiaux. Le challenger ATP de Nouméa est
placé idéalement dans le calendirer de la saison. A deux
semaines de l’Open d’Australie, premier tournoi Grand Chelem de
l’année, les courts du Ouen Toro offrent une préparation idéale.
Et parfois un billet pour entrer directement dans le tableau
final de l’événement australien.
Si les meilleurs mondiaux se retrouveront au Qatar ou en Inde,
les autres seront en Calédonie ou au Brésil. Les 70 points en
jeu pour le vainqueur du challenger de Nouméa pourraient faire
pencher la balance du côté des meilleurs mondiaux. Mais le
chemin sera long avant la finale, notamment pour les premiers à
entrer en jeu.
Les qualifications se dérouleront les 30 et 31 décembre. Venus
d’Australie, du Danemark, d’Israël ou encore d’Irlande, les
joueurs disputant le tour préliminaire sont classés entre la
296e et la 1000e place mondiale. Des joueurs qui vivent rarement
de leur sport et écument chaque année les tournois des
Challenger series pour progresser dans la hiérarchie.
Parmi eux, Jean-René Lisnard. Le Monégasque, blessé en 2007, est
descendu à la 365e place mondiale. Il devrait obtenir une wild
card de la part de l’organisation. Le Suisse George Bastl,
ancien 26e mondial, devra lui aussi batailler dans les
qualifications. A 32 ans, il a chuté à la 463e place mondiale.
Nicolas Devilder tête de série numéro un
Dans le tableau principal, la tête de série numéro un sera
Nicolas Devilder, comme l’année dernière. Mais le 115e mondial
tentera de faire mieux qu’en janvier dernier quand il avait
disparu prématurément du tournoi. Il est aux portes des cent
premières places mondiales et aura à cœur de décrocher la
timbale.
La concurrence sera rude pour le Dacquois qui a notamment battu
Guillermo Cañas, actuel 15e mondial et ancien vainqueur des
Internationaux de Calédonie, cette année au premier tour de
Roland- Garros. L’Italien Falvio Cipolla, tête de série numéro
deux, se pose en candidat sérieux au titre, même s’il préfère
jouer à domicile. L’année dernière, il a remporté deux
Challenger series disputés… en Italie.
Un tournoi ne serait rien sans la présence d’un joueur américain
et cette année, c’est Kevin Kim qui s’attachera à faire flotter
haut la bannière étoilée. Ancien 63e joueur mondial, ce
spécialiste des surfaces répides avait atteint le troisième tour
de l’Open d’Australie en 2005.
La surface, le rebound ace, ne sera pas particulièrement rapide,
d’autant qu’elle a tendance à ralentir quand la température
augmente. Au mois de janvier à Nouméa,
elle devrait convenir aux habitués du
fond de court. Cela n’avantagera pas un jeune joueur comme
Jérémy Chardy, vainqueur de Wimbledon chez les juniors en 2005.
La réalité d’un jour n’est pas nécessairement celle du
lendemain.
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Le 27 Octobre
SportBe.Fr
Darcis bute sur
Chardy
Steve Darcis n'a
pas réussi à se hisser en finale du tournoi de
Barnstaple.
Notre
compatriote
Steve
Darcis
(ATP-113) a été éliminé en demi-finale du tournoi
britannique de Barnstaple. Le Wallon de 23 ans a perdu
en deux manches contre le Français
Jeremy
Chardy
(ATP-227).
Darcis
était tête de série e ce tournoi. Le vainqueur de ce
tournoi de Barnstaple empochera la somme de17.400
euros.
Le 22 août 2007 sur le site officiel du
tournoi de Genève
Gros plan sur … Jeremy Chardy
Le Français, déjà qualifié pour le second
tour, affrontera le Russe Andrey Golubev dès demain.
Présente-toi en trois mots !
Français de Pau, 20 ans, 187 cm pour 74 kilos, 250ème
joueur mondial.
Décris-toi sur un court !
Je suis agressif et j’aime les échanges où cela joue
vite. Je suis toujours calme, même si à l’intérieur ce n’est pas le cas.
Décris-toi hors d’un court !
J’aime m’amuser. Je passe mon temps avec mes potes,
ma famille, ma copine.
Décris-toi lorsqu’il fait nuit !
La nuit, je suis avec ma copine, mais cela ne veut
pas dire que je dors… (sourire)
Si tu n’étais pas joueur de tennis, que ferais-tu ?
J’aurais aimé être ostéopathe.
Ton meilleur souvenir ?
Ma victoire chez les juniors à Wimbledon en 2005.
Tes objectifs à court et long termes ?
A court terme, j’aimerais bien rentrer dans les 200
et à long terme, je veux donner le meilleur et si possible rentrer dans
les 100. En fait, je veux aller au plus haut…
Que prends-tu toujours avec toi en tournoi ?
Des photos et surtout un nounours que ma mère m’a
offert. Il est censé porter chance… |
Le 17/06/07: Eurosport TF1
A 20 ans, Jérémy
Chardy a remporté son premier tournoi
Challenger à Kosice en Slovaquie. Le Palois
a battu l'Allemand Denis Gremelbayr en
finale. Une belle éclaircie pour le
Français, 361e mondial, qui s'est incliné
huit fois au premier tour cette saison, dont
cinq d'affilée entre avril et mai.
On l'avait laissé
il y a un an à Roland-Garros, battu au 2e
tour par David Nalbandian. Depuis plus rien.
Jérémy Chardy a passé un sale début de
saison 2007, émaillée par neuf défaites sur
les tournois challenger pour seulement deux
victoires, et un premier tour à Marseille,
perdu face à Jarkko Nieminen, en
remplacement au pied levé de Sébastien
Grosjean.
Et revoici le protégé
de Frédéric Fontang mi-mai, vainqueur sur la
terre battue de Kosice, un peu contre toute
attente... alors qu'il n'avait pas remporté
un match sur l'ocre cette saison. Présent
Porte d'Auteuil fin mai, il n'a pas passé le
premier tour des qualifications de
Roland-Garros, éliminé par l'Argentin tête
de série n°14, Juan Pablo Brzezicki, 7-5,
6-7, 3-6.
Le Français,
ancien n°3 mondial juniors et aujourd'hui
361e mondial, ne tombe pourtant pas des
nues. Ce Palois de 20 ans a déjà remporté un
titre en Grand Chelem chez les juniors, à
Wimbledon en 2005 et perdu une finale à
Flushing Meadows quelques mois plus tard.
Cette victoire
inespérée en Slovaquie va lui permettre de
retrouver un peu de confiance avant
d'entamer son début de saison sur herbe,
directement avec les qualifications de
Wimbledon en milieu de semaine prochaine.
- Sébastien
PETIT -
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Le 17/06/07: Sports.fr
Chardy s'adjuge le Challenger
de Kosice
17/06/2007 - 11:52
Classé au troisième rang mondial des juniors, 361e à l'ATP, le
Français Jérémy Chardy a remporté ce week-end le tournoi de
Kosice, en Slovaquie, aux dépens de l'Allemand Denis Gremelmayr.
Il s'agit là du premier sacre du jeune Palois de 20 ans sur un
Challenger.
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